L'abbaye de Beauport

A la vue de cette ancienne abbaye de Beauport, c'est un sentiment de bien-être qui m'envahit. 

Fondée en 1202 par le comte de Penthièvre, Alain de Goëlo. La construction de cette abbaye a pour but de veiller au salut de ses parents mais également d'assurer à la population un encadrement religieux. Pendant toute la période du Moyen-Age, l'abbaye prospère, à partir du 16e siècle les bénéfices de l'abbaye sont en déclin cela entraînera au 17e des nombreuses modifications du site. La vie monastique prendra fin à la Révolution française et c'est à partir de 1992 que l'abbaye ouvre ses portes au public.

Après avoir franchi le bâtiment des hôtes qui est l'actuel accueil, je me dirige vers le cloître. Autrefois couvert, la galerie entoure le jardin. Ce lieu permettait aux moines de venir méditer mais il avait aussi un rôle fonctionnel pour rejoindre d'autres salles.

Ils pouvaient en effet rejoindre l'église abbatiale de style gothique-normand pour les 8 offices quotidiens qui rythmaient leur vie. Admirer le magnifique portail de l'église qui semble si fragile avec son remplage.

Je reviens au cloître pour rejoindre la salle capitulaire où les moines se réunissaient pour traiter des questions de la vie communautaire sous l'autorité de l'abbé.

J'emprunte le passage aux champs, il permettait aux domestiques de rejoindre le cloître depuis l'extérieur pour ma part il me permet de rejoindre le bâtiment au Duc.

Situé en dehors de l'enceinte abbatiale, le bâtiment au Duc était semble t-il destiné à l'accueil d'hôtes mais les récentes fouilles archéologiques ont mis en avant la présence de fours de bronziers cela semble donc laisser penser qu'il y avait une activité artisanale.

Un petit tour dans le jardin clos qui conserve d'anciennes variétés de pommes que les moines cultivaient pour en faire du cidre mais vous pouvez aussi aller dans les celliers qui communiquent avec le bâtiment au Duc ainsi qu'avec la cuisine qui est moderne pour cette époque car elle possède d'une cheminée, d'un four, des placards mais surtout un passe-plat donnant sur le réfectoire.

Les celliers
La cuisine (côté réfectoire)
La cuisine (côté jardin)
Le réfectoire