Bagnoles de l’Orne
Bagnoles de l'Orne, une de mes villes coup de cœur lors de mon séjour en Normandie !
Le site des Thermes de Bagnoles de l'Orne commence a être fréquenté dés la fin du XVIIe mais sa notoriété arrivera à la fin du XIXe avec l'arrivée du chemin de fer. La station sera dite de "première génération". En 1886, sous l'impulsion d'Albert Christophe, homme d'affaire à la tête d'une société immobilière, un quartier destiné à recevoir les vacanciers est construit, il donnera naissance à la commune de Bagnoles de l'Orne.
En visitant cette ville, ce que j'ai aimé c'est ce côté encore authentique avec la présence des bâtiments belle-époque comme l'hôtel des thermes. Même si peu d'informations à son sujet nous sont parvenues, il semblerait que les bienfaits des eaux furent utilisés pour les blessés de guerres.
Juste derrière, l'hôtel Cordier qui semble abandonné fut le lieu de l’assassinat de Carlo et Nello ROSSELI. Selon les articles de presse parus en 1937 que j'ai pu retrouver sur le site de la BNF, ses deux frères d'origine italienne furent retrouvés morts dans une voiture qui aurait dû exploser si l'on en croit la bouteille de lait remplie de poudre découverte en-dessous de cette dernière.
Je longe le casino qui fait face à l'établissement thermal qui offre une vue imprenable sur la Vée pour rejoindre le quartier de la "Belle époque".
Ce promener dans ce quartier c'est comme remonter le temps. On peut admirer un très bel exemple de lotissement résidentiel bourgeois datant du début du XXe. Les maisons qui m'ont le plus marquées et qui resteront dans ma mémoire sont celles qui hélas ne sont plus habitées ou celles qui ont su garder leur charme d’antan. Certaines sont arrivées jusqu'à notre époque avec leur histoire alors que d'autre l'ont perdu avec la disparition de leur ancien propriétaire.
Mais celle m'a le plus intriguée, c'est bien cet ancien hôtel, le Grillon que l'on peut encore lire sur la façade. Au paravant, elle était nommée la Maison Fourmi.
Château de la Roche-Bagnoles
Château de la Roche-Bagnoles ou de la Madeleine, fut édifié en 1839 par Anne-Marie Catherine Goupil. Puis la demeure servie d'hébergement à des Russes en exil, aux Allemands pendant le seconde guerre mondiale. A la libération un collège pour jeunes filles prit possession des lieux pour être acheté 1957 par le Dr Peyré. Aujourd'hui il accueille la mairie de la ville. Dommage qu'il n'y ai pas plus de documents sur le château qui aurait certainement beaucoup à nous raconter.
Juste à côté des stèles et une chapelle certainement celles de la famille. Cette dernière à été vandalisée à une date inconnue, je n'ai pas réussi à trouver plus d'informations.
Je ne pensais pas que cette ville me toucherai autant, elle reste authentique avec ces bâtiments qui sont hélas pour certains en très mauvais état.